ROZEX 0,75%, 0,75 g, 1 boîte 1 tube 30 g
Pour 100 g.
Excipients à effets notoire : 100 g de gel contiennent 3,00 g de propylèneglycol (E1520), 0,08 g de parahydroxybenzoate de méthyle (E218), et 0,02 g de parahydroxybenzoate de propyle (E216).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 'Liste des excipients'.
Traitement local de la rosacée.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
L’utilisation de ROZEX n’est pas recommandée chez l’enfant en raison de données insuffisantes sur la sécurité et l’efficacité.
La durée habituelle du traitement est de 3 à 4 mois.
La durée recommandée du traitement ne doit pas être dépassée. Cependant, si le traitement présente un intérêt manifeste, le médecin peut envisager de continuer le traitement 3 ou 4 mois de plus selon la sévérité de la rosacée.
Au cours des études cliniques, le traitement de la rosacée par le métronidazole par voie topique a été poursuivi jusqu’à 2 ans.
En l’absence d’amélioration significative, le traitement doit être arrêté.
Eviter le contact avec les yeuxet les muqueuses.
Interrompre totalement ou momentanément le traitement en cas d’intolérance locale.
La zone traitée par le métronidazole ne doit pas être exposée au soleil, ni aux rayonnements ultra-violets.
Le métronidazole est un nitro-imidazole et doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints ou ayant des antécédents de dyscrasie sanguine. L’utilisation inutile et prolongée de ce médicament doit être évitée. Des études ont mis en évidence la carcinogénicité du métronidazole chez certaines espèces animales. A ce jour, aucun effet carcinogène n’a été mis en évidence chez l’Homme.
Rozex 0,75 %, gel contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216) qui peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Ce médicament contient 30 mg de propylène glycol (E1520) dans chaque gramme de gel ce qui équivaut à 3 % p/p et peut causer des irritations cutanées.
Cependant, un effet antabuse a été reporté chez un petit nombre de patients prenant du métronidazole et de l’alcool de façon concomitante.
Le métronidazole par voie orale a été identifié comme potentialisant l’effet de la warfarine et des autres anticoagulants dérivant de la coumarine, entraînant un allongement du temps de prothrombine.
Grossesse
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du métronidazole.
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a relevé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier du métronidazole.
En conséquence, ROZEX peut être utilisé pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Après une administration orale, le métronidazole est excrété dans le lait maternel à des concentrations identiques à celles observées dans le plasma. Cependant, l’utilisation cutanée de métronidazole conduit à une exposition systémique faible après une application cutanée de ROZEX, (la concentration sérique est inférieure à 1 % de celle obtenue après une administration orale) (voir section 'Propriétés pharmacocinétiques'). En conséquence, l’administration de ROZEX pendant l’allaitement peut être envisagée.
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d’organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à <1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Hypoesthésie, paresthésie, dysgeusie (goût métallique) |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Nausées |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | Fréquent | Sécheresse cutanée, érythème, prurit, gêne cutanée (brûlure, douleur cutanée/picotements), irritation cutanée, aggravation de la rosacée. |
Fréquence indéterminée | Dermite de contact, desquamation cutanée, œdème de la face. |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Classe pharmacothérapeutique : CHIMIOTHERAPIE A USAGE TOPIQUE, Code ATC D06BX01.
Le métronidazole est un antiparasitaire et un antibactérien actif contre de nombreux germes pathogènes. Le métronidazole est particulièrement efficace contre la composante inflammatoire papulo-pustuleuse de la maladie.
Son mécanisme d'action semble vraisemblablement impliquer un effet anti-inflammatoire.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram négatif | |
Helicobacter pylori | 30 % |
Anaérobies | |
Bacteroides fragilis | |
Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila | |
Clostridium | |
Clostridium difficile | |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Veillonella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Actinomyces | |
Anaérobies | |
Mobiluncus | |
Propionibacterium acnes | |
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE | |
Entamoeba histolytica | |
Giardia intestinalis | |
Trichomonas vaginalis |
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du métronidazole. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
3 ans.
15 g, 30 g ou 50 g en tube (Aluminium verni).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Pas d’exigences particulières.
Sans objet.
Sans objet.
Liste I.